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Raccourcis clavier

Il y a quelques semaines, sur la mailing list Ubuntu-fr, Avell Diroll un éminent membre de cette liste présentait une commande qui, associée à un raccourci clavier, prenait le mot sélectionné, ouvrait votre browser favori et faisait automatiquement une recherche dans Google. Cette commande que j’ai adoptée tout de suite, la voici:

sh -c 'xsel | tr " " "+" | xargs -I %s xdg-open "http://www.google.com/search?q=%s"'

Ca peut paraître compliqué mais en fait ça ne l’est pas. Il suffit de décortiquer la commande pour que l’on comprenne ce qui se passe.
sh -c ‘commande’ exécute la commande commande. Ceci est nécessaire et doit être spécifié dans la commande du raccourci clavier. La commande, elle-même, est composée de xsel qui retourne la sélection que vous avez faite au clavier ou à la souris. Cette sélection est passée à la commande tr via le pipe. tr  »  » « + » remplace les espaces par le signe +. La sélection dont les espaces ont été remplacés par des + est alors passée à la commande xargs qui est chargée de construire la commande finale. Celle-ci est construite autour de xdg-open qui permet d’ouvrir n’importe quel fichier ou URL. Dans ce cas-ci, il s’agit de l’adresse de google qui sera ouverte automatiquement par xdg-open dans votre navigateur favori.

Pour créer un raccourci clavier qui fera appel à cette commande, il faut se rendre dans le menu Système/Préférences/Raccourcis clavier. S’ouvre alors la fenêtre suivante qui affiche tous les raccourcis clavier de votre système:

Fenêtre raccourcis clavier

Cliquez sur le bouton Ajouter dans le bas de la fenêtre pour introduire vos propres raccourcis clavier personnalisés.
Raccouci personnalisé

Il suffit de donner un nom à votre raccourci clavier et de taper la commande donnée ci-dessus. Une fois que vous avez cliqué sur Appliquer, il ne reste plus qu’à définir quel raccourci clavier sera dédié à cette commande dans la fenêtre principale de l’application. J’ai personnellement choisi Ctrl+Alt+G pour la recherche dans Google.

Ce qui est intéressant avec cette commande, c’est qu’elle peut être utilisée pour faire d’autres recherches que dans Google. Elle peut servir pour Wikipedia et même pour faire des traductions de l’anglais vers le français ou du français vers l’anglais avec WordReference. Voici les commandes que j’utilise et qui sont associées chacune à un raccourci clavier:
Pour Wikipedia:

sh -c 'xsel | tr " " "+" | xargs -I %s xdg-open "http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Special:Search&search=%s"'

Pour les traductions anglais/français et français/anglais:

sh -c 'xsel | tr " " "+" | xargs -I %s xdg-open "http://www.wordreference.com/enfr/%s"'
sh -c 'xsel | tr " " "+" | xargs -I %s xdg-open "http://www.wordreference.com/fren/%s"'

Si vous avez d’autres utilisations de cette commande ou même une autre commande intéressante, laissez un petit mot dans les commentaires. Ca m’intéresserait de savoir ce que vous utilisez comme raccourcis clavier.

Thunderbird: images distantes et html

Retour de vacances; on est impatient de lire les centaines de mails qui nous attendent et c’est là qu’on se rend compte que Thunderbird n’affiche plus les images situées sur des sites distants et ne veut plus afficher les mails en html. En fait, Thunderbird n’affiche plus que des mails en texte brut.
Comme ce n’est pas ma première fois que cela m’arrive et comme à chaque fois, je dois faire une recherche longue et frustrante sur le Net, je note ici la solution. Peut-être que cela aidera quelqu’un d’autre un jour.

Affichage des messages en html

Menu Affichage/Corps du message en et choisir HTML original.

Affichage des images distantes

Ouvrir l’éditeur de configuration, menu Edition/Préférences. Choisir Avancé et l’onglet Général. Là, se trouve un bouton Editeur de configuration.
Dans celui-ci, rechercher la clef mailnews.message_display.disable_remote_image et lui donner comme valeur false.

Nightingale, le nouveau Songbird pour linux

Antoine Turmel nous l’avait laissé espérer dans les commentaires du billet Songbird pour Linux, cest fini !, Songbird pour Linux réssuscite grâce à la communauté sous le nom de Nightingale. C’est Antoine lui-même qui nous l’annonce sur le site de Nightingale.
C’est une très bonne nouvelle !

Ne pas installer les paquets recommandés

Lorsqu’on installe une application avec apt-get ou aptitude, un certain nombre de paquets recommandés sont installés en même temps que l’application de même qu’un certain nombre de paquets suggérés.
Ces paquets recommandés ou suggérés sont désignés par le mainteneur du paquet c’est à dire celui qui crée le paquet de l’application.

Un paquet A recommande un paquet B si le mainteneur du paquet A juge que la plupart des gens n’utiliseront pas A sans B.
Un paquet A suggère un paquet B si le contenu de B peut améliorer A.

Voir : http://www.debian.org/doc/FAQ/ch-pkg_basics.en.html#s-depends

Ceci amène, par exemple, à installer Konqueror lorsque vous voulez installer Digikam. Ou bien, lorsque vous installez Ubuntu-desktop, les paquets Evolution ou OpenOffice sont installés aussi.

Il y a moyen d’éviter que ces paquets suggérés ou recommandés ne soient installés d’office lorsque vous utilisez apt ou tout autre gestionnaire de paquets basé sur apt (aptitude, Synaptic, …). La première méthode consiste à ajouter une directive dans le fichier /etc/apt/apt.conf :

APT::Install-Recommends "0";
APT::Install-Suggests "0";

A partir de ce moment, aucun paquet recommandé ou suggéré ne sera plus installé. Pour les installer quand même, il faudra utiliser l’option –install-recommends dans la commande.

La deuxième méthode est de dire à apt de ne pas installer les paquets recommandés directement dans la commande en ligne en utilisant l’option –no-install-recommends :

$ sudo aptitude install --no-install-recommends ubuntu-desktop

Cette commande installe Gnome sur un serveur par exemple, sans installer aussi toutes les applications qui dans Ubuntu sont installées par défaut avec Gnome.

Songbird pour Linux, c’est fini !

Ceci a été annoncé sur le blog de songbird hier, c’est à dire le 2 avril, et ce n’est donc malheureusement pas un poisson d’avril : il n’y aura plus à l’avenir de nouvelle version de Songbird pour Linux. La raison invoquée est le trop petit nombre de développeurs et donc la nécessité de se concentrer sur une version bien précise ainsi que le nombre grandissant de périphériques (gsm, lecteur mp3,…) à supporter.
Dommage, Songbird était à mes yeux la seule alternative valable à iTunes, n’en déplaise à RythmBox ou Banshee.
Adieu Songbird, je t’aimais bien…

net-tools & iproute2

net-tools est un paquet qui contient un ensemble d’outils réseau de base utilisé par les distributions linux.
Parmi ces outils, on peut citer les très connus arp, hostname,netstat, ifconfig et route. Je ne reviendrai pas sur l’utilisation de ces programmes-là. J’ai déjà écrit au sujet de certains d’entre eux.
Mais dans le paquet, il y a aussi d’autres outils moins connus comme rarp, ipmaddr, iptunnel, mii-tool, nameif, plipconfig et slattach.

  • rarp reverse arp. Permet à partir d’une adresse MAC de retrouver l’adresse IP de l’équipement correspondant à cette adresse MAC. C’est en fait, l’inverse de la commande arp.
  • ipmaddr permet de gérer les adresses multicast d’une interface réseau.
  • iptunnel permet de gérer les tunnels d’une interface.
  • nameif donne le nom des interface en se basant sur l’adresse MAC.
  • plipconfig permet un réglage fin des paramètres de l’interface PLIP. PLIP (Parallel Line Internet Protocol) est le protocole qui encapsule de l’IP sur le port parallèle du PC. Cette commande permet de modifier certains des timings par défaut utilisé par le protocole PLIP.
  • slattach permet d’attacher une interface réseau à une interface série. Le protocole utilisé est SLIP (Serial Line Internet Protocol) ou un dérivé.
  • mii-tool permet de tester le status d’uen inetrface. Cette commande peut être intéressante pour savoir si la liaison est établie. Voici un exemple de son utilisation:
    $ sudo mii-tool -v
    eth0: negotiated 100baseTx-FD, link ok
      product info: Yukon 88E1011 rev 5
      basic mode:   autonegotiation enabled
      basic status: autonegotiation complete, link ok
      capabilities: 1000baseT-HD 1000baseT-FD 100baseTx-FD 100baseTx-HD 10baseT-FD 10baseT-HD
      advertising:  100baseTx-FD 100baseTx-HD 10baseT-FD 10baseT-HD flow-control
      link partner: 1000baseT-HD 1000baseT-FD 100baseTx-FD 100baseTx-HD 10baseT-FD 10baseT-HD
    

    Vous pouvez voir le modèle de la carte ethernet, le résultat de la négociation, 100baseT entre le PC et l’équipement sur lequel il est branché en ethernet ainsi que les possibilités de la carte. Cette commande permet aussi de resetter la carte ou de relancer la négociation.

Comme vous pouvez le voir, un certain nombre de ces outils sont très peu utilisés pour ne pas dire complètement obsolètes. Il est d’ailleurs recommandé d’utiliser la commande ip faisant partie du paquet iproute2:

  • ip address équivalent de ifconfig, permet de configurer les interfaces physiques.
    $ ip address show
    1: lo:  mtu 16436 qdisc noqueue state UNKNOWN 
        link/loopback 00:00:00:00:00:00 brd 00:00:00:00:00:00
        inet 127.0.0.1/8 scope host lo
        inet6 ::1/128 scope host 
           valid_lft forever preferred_lft forever
    2: eth0:  mtu 1500 qdisc pfifo_fast state UP qlen 1000
        link/ether 00:0e:a6:6c:10:d9 brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
        inet 192.168.1.2/24 brd 192.168.1.255 scope global eth0
        inet6 fe80::20e:a6ff:fe6c:10d9/64 scope link 
           valid_lft forever preferred_lft forever
    
  • ip addrlabel permet la configuration de labels pour la sélection des adresses.
  • ip link permet d’afficher et de modifier l’état de la couche de liaison des interfaces et certains de ses paramètres. Par exemple, c’est la commande à utiliser pour mettre l’interface en mode promiscuous ou changer le MTU. A l’instar de ip addr, elle peut aussi modifier l’adresse IP d’une interface ou son adresse de broadcast.
    $ ip link show dev eth0
    2: eth0:  mtu 1500 qdisc pfifo_fast state UP qlen 1000
        link/ether 00:0e:a6:6c:10:d9 brd ff:ff:ff:ff:ff:ff
    
  • ip maddress équivalent à ip address pour les adresses multicast.
  • ip monitor sert à monitorer un link, une adresse ou une route.
  • ip mroute équivalent à ip route mais pour le multicast
  • ip neighbour permet d’afficher la table ARP d’y ajouter des entrées ou d’en enlever. C’est l’équivalent de la commande arp.
    ip neighbour show
    192.168.1.1 dev eth0 lladdr 00:26:4d:22:00:00 REACHABLE
    
  • ip tunnel permet la configuration des tunnels.
  • ip route sert à la gestion des tables de routage.
    $ ip route show
    192.168.1.0/24 dev eth0  proto kernel  scope link  src 192.168.1.2  metric 1 
    169.254.0.0/16 dev eth0  scope link  metric 1000 
    default via 192.168.1.1 dev eth0  proto static 
    
  • ip rule permet la manipulation des règles de routage RPDB (Routing Policy DataBase).
    $ ip rule show
    0:	from all lookup local 
    32766:	from all lookup main 
    32767:	from all lookup default 
    

    Ce sont les règles par défaut.
    Une des particularités de cette commande est qu’elle permet de faire du NAT (Network address translation):

    $ sudo ip rule add nat 91.177.110.32 from 192.168.1.2
    

Dernière petite remarque à propos de la commande ip, ses options peuvent être tapées au clavier dans une forme réduite. Par exemple ip neighbour peut être réduit à ip neigh, ip address peut être réduit à ip addr… plus faciles à taper au clavier.