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Réactiver/Désactiver sa carte réseau sans fil

Il peut arriver que pour une raison ou une autre votre carte wifi soit désactivée. Cela arrive, par exemple, lorsque, en dual boot, vous avez dû désactiver la carte réseau sous Windows parce que le wifi était planté et que c’est la seule façon de resetter la carte. Lorsque vous rebootez sious Linux, vous pouvez avoir la mauvaise surprise de voir que votre carte est toujours désactivée. Cela peut arriver aussi, sur certains PC, quand une certaine combinaison de touche permet de désactiver/réactiver la carte mais que vous ignorez quelle combinaison de touche vous avez bien pu faire pour désactiver la carte.
Alors, pour vous éviter de devoir chercher trop longtemps ou de devoir rebooter sous Windows juste pour activer la carte, il existe un petit utilitaire qui permet d’activer/désactiver la carte sous Linux. Ce soft qui se trouve dans les dépôts s’appelle rfkill.

Pour l’installer:

$ sudo aptitude install rfkill

Le paramètre list passé en argument liste les périphériques sans fil du PC, c’est à dire autant le wifi que le bluetooth. Exemple sur mon PC:

$ rfkill list
0: hp-wifi: Wireless LAN
	Soft blocked: no
	Hard blocked: yes
1: hp-bluetooth: Bluetooth
	Soft blocked: no
	Hard blocked: yes
3: phy0: Wireless LAN
	Soft blocked: no
	Hard blocked: yes

Les paramètres block et unblock passés en arguments permettent d’activer/désactiver un périphérique:

$ rfkill block 0
$ rfkill list
0: hp-wifi: Wireless LAN
	Soft blocked: yes
	Hard blocked: no
1: hp-bluetooth: Bluetooth
	Soft blocked: no
	Hard blocked: no
3: phy0: Wireless LAN
	Soft blocked: no
	Hard blocked: yes
4: hci0: Bluetooth
	Soft blocked: no
	Hard blocked: no

Vous pouvez remplacer l’index du péripphérique par un mot-clef générique tel que all, wifi, bluetooth etc…

$ rfkill unblock wifi

Pour finir, n’oubliez pas d’aller lire la page de manuel consacrée à rfkill. Celle-ci vous donnera tous les détails sur cette commande.

Google laisse tomber le support du H.264

D’ici peu, Google Chrome ne supportera plus nativement le codage vidéo H.264. Vous vous souvenez (voir ici) que le H.264 avait été choisi pour la balise video du html5. A ce moment, Goggle avait présenté son projet WebM (VP8) destiné à concurrencer H.264. Aujourd’hui, sur le blog de Chromium, Google va plus loin et déclare qu’il n’intégrera plus le codec H.264 nativement dans son navigateur. C’est une décision importante. Google a toujours marqué sa préférence pour les solutions libres et celle-ci va aussi dans ce sens-là.

Le codec VP8 utilisé dans WebM est encore jeune mais activement développé et s’améliorera certainement encore dans le futur mais reste, pour l’instant, de moins bonne qualité que x.264, par exemple. Je vous propose d’ailleurs de lire le test réalisé par Jason Garrett-Glaser, développeur x.264, et qu’on trouve sur son blog. C’est un peu long mais intéressant pour toute personne qui s’intéresse un peu aux différents codecs.

Python: swap sans variable intermédiaire

Dans la plupart des langages, pour interchanger la valeur de deux variables, on doit passer par une variable intermédiaire et temporaire:

tmp = b
b = a
a = tmp

En python, ce n’est pas nécessaire si on utilise les caractéristiques des tupples:

a, b = b, a

Simple, propre et élégant, non?

Autour de Linux sur Twitter

Je cède peut-être à un phénomène de mode mais j’ai décidé que Autour de Linux serait dorénavant sur Twitter. C’est une manière de pouvoir annoncer les billets de ce blog mais aussi de pouvoir signaler à mes éventuels followers des choses qui me semblent intéressantes sans nécessairement mériter un article sur le blog.
C’est un essai que je fais; on verra dans quelques temps si l’expérience est concluante. Vous êtes donc invités à m’ajouter aux personnes que vous suivez sur Twitter en cliquant ici ou sur le lien Twitter dans le menu de gauche de cette page.

Changer l’image de fond d’écran de GDM

En cette fin d’année, j’en avais marre de cette orchidée géante qui s’affichait en fond d’écran chaque fois que je me connectais à ma session. Il fallait que je trouve un moyen de changer cela. Il faut néanmoins savoir que depuis quelques versions d’Ubuntu, il n’est pratiquement plus possible de customiser GDM. C’est bien dommage et c’est une régression à mon sens.
Toujours est-il que, en cherchant un peu sur Internet, on trouve assez facilement le moyen de changer l’image de fond de GDM.
Par défaut, l’image est choisie dans le répertoire /usr/share/backgrounds. C’est dans ce répertoire qu’on retrouve cette orchidée en gros plan WhiteOrchid.jpg qui est affichée par défaut.
Il faut donc, dans un premier temps, copier dans ce répertoire l’image de fond que l’on désire afficher:

sudo mv mon_image_de_fond.jpg /usr/share/backgrounds

Ensuite nous devons modifier la configuration de GDM pour que ce soit notre image qui soit affichée:

sudo -u gdm gconftool-2 --type string --set /desktop/gnome/background/picture_filename /usr/share/backgrounds/mon_image_de_fond.jpg

Déconnectez-vous puis reconnectez-vous et l’image que vous avez choisie devrait avoir remplacé celle par défaut.

Wikileaks: la neutralité du Net attaquée

Je n’ai pas l’habitude de traiter de sujet politique mais avec l’affaire Wikileaks, c’est tout le Net qui est en danger. Je ne porterai pas de jugement sur la légalité de la diffusion des documents en possession de Wikileaks. C’est à la justice de le faire dans un état de droit. Je crois, par contre, que dans une démocratie, le peuple a le droit de savoir ce qui se trame et que tout se qui se dit en haut lieu devrait être transparent. Or dans l’affaire Wikileaks, aucun procès n’a encore eu lieu et on voit les Etats-Unis bloquer le nom de domaine wikileaks.org; on voit Amazon ou Paypal supprimer les compte de Wikileaks de façon arbitraire et probablement sous la pression de certains états; on voit Eric Besson tout faire pour que Wikileaks ne soit pas hébergé sur les serveurs d’OVH. Comme disait Stéphane Bortzmeyer, si Julian Assange, fondateur de Wikileaks, vivait en Chine, il serait un dissident auquel on donnerait un prix Nobel.
Je ne me prononcerai pas non plus sur les accusations rocambolesques de viol qui pèsent sur Julian Assange et qui ressemblent un peu trop à un complot pour l’intimider.

Samedi, Wikileaks a décidé de mettre en place un système de mass-mirroring pour contrer les tentatives de censure. Si vous avez un serveur avec un peu de place, vous pouvez vous aussi devenir un miroir de wikileaks.org. Je vous invite à lire les articles suivants qui vous diront bien mieux que moi comment faire et qui vous expliqueront le vrai problème derrière celui de Wikileaks:

http://www.bortzmeyer.org/a-propos-wikileaks.html
http://blog.fdn.fr/post/2010/12/06/FDN-heberge-un-miroir-de-WikiLeaks
http://www.planet-libre.org/index.php?post_id=7939